J’aime particulièrement en début d’année puis à chaque fin de trimestre faire un bilan sur la période écoulée.

Je fais défiler la période pour optimiser la suivante.
J’aime m’accorder ce temps qui me donne un élan, une direction pour l’échéance à venir.

Alors, comment je m’y prends ?

1/ Retour sur les aspects positifs de l’année

C’est un moment précieux qui contribue à prendre en confiance et en estime de moi.

Je liste tout ce qui a fonctionné, tout ce qui m’a stimulé, tout ce qui m’a passionnée, tout ce dont je suis fière.

Je regroupe tous ces éléments en 4 différentes catégories :

  • Performance : mes réussites, les évolutions chiffrées…
  • Relationnelle : lien avec mes clients, mes partenaires…
  • Organisation : gestion de mon temps, pourcentage accordée à mes différentes activités, temps de développement commercial, temps sur le terrain…
  • Apprentissage : les nouvelles cordes que j’ai accordé à mon arc

A ce moment là je me sens pleine d’oxygène, regonflée, les épaules bien hautes. Je suis comme sur cette ligne de départ d’un terrain d’athlétisme reboostée, motivée, prête… avec la grande hâte d’entendre le 3, 2,1 GOOOOOO

Oui mais voilà j’ai étudié qu’une partie de l’iceberg. Je peux réussir en capitalisant sur mes réussites mais je suis convaincue que je peux réussir encore plus en capitalisant aussi sur mes échecs

2/ Retour sur les aspects négatifs de l’année

Au moment où je pense aux échecs de l’année précédente, j’ai bien souvent le sourire qui me vient. Etrange me direz-vous !
Simplement, ce que j’ai vécu comme un échec quelques mois auparavant me parait être une réussite aujourd’hui. J’ai accepté, appris et capitalisé de cette expérience.

Alors à mon stylo, je reprends 3 des 4 catégories que j’utilise pour les réussites :

  • Performance
  • Relationnelle
  • Organisation

Je me repositionne sur la période, je note ces différents moments et j’analyse. Pourquoi selon moi cela a été un échec ? Comment je referai différemment avec le recul ?

A l’appui de cette prise de hauteur globale, je dessine la période à venir en prenant en compte mes expériences, mes envies, mes priorités… ET CAP vers l’avenir.

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Cette prise de hauteur sur mes échecs me permet de ne pas reproduire plusieurs fois la même expérience.

En parlant de prendre de la hauteur sur vos réussites et vos échecs, j’ai envie de vous parler de Steve LEGALLE.

J’ai rencontré Steve en 2019 quand j’ai suivi ma formation de coach professionnelle. Steve m’a supervisé, il observait ma façon de coacher et me soumettait des axes d’amélioration. Il m’a beaucoup appris. J’ai continué à le suivre sur les réseaux sociaux.
Un jour, j’ai lu un de ses posts qui a pleinement attiré mon attention :

L’intérêt de l’échec est devenu évident pour moi : l’échec est une des meilleures sources de réussite.

Je vous partage aujourd’hui un extrait de l’ouvrage de Steve « Le Paradoxe de l’Echec, vous allez adorer échouer » https://amzn.to/3c3oylU

Avez-vous 20 ans d’expérience ou avez-vous reproduis 20 fois la même année d’expérience ?

Même si cela peut être paradoxal, il est strictement impossible de réussir sans avoir échoué les fois précédentes. Face à un échec, différentes réactions peuvent apparaître. Et ces réactions sont le résultat de votre attitude mentale du moment où vous vivez cet échec.

Afin de continuer à avancer en direction de votre rêve, la 1ère étape pour rebondir après un échec est d’ACCEPTER cet échec. Oui, effectivement, il est d’une grande importance d’accepter ce résultat, même si celui-ci peut être douloureux au niveau de votre ego, et fragiliser l’image que vous avez de vous-même ainsi que votre confiance.

Pourquoi est-il capital d’accepter un échec ? En 1er lieu, un échec est seulement une étape dans votre cheminement vers la réalisation de votre projet (d’où l’importance de posséder une vision claire, nette et précise => Identité professionnelle). C’est-à-dire, ce n’est pas le résultat final de ton action qui compte, c’est l’interprétation que tu effectues qui est le plus important. Et comme évoqué dans l’article « Le Pouvoir de Concentration », c’est vous et seulement vous qui interprétez l’événement que vous vivez à l’instant présent. Pour cela, reconsidérez cet échec comme un apprentissage, un défi à relever car cela est beaucoup plus stimulant au niveau du cerveau (car l’interprétation est constructive).

Quelle que soit l’intensité de l’échec, quel que soit le nombre d’échec, il est déterminant d’accepter ce que vous vivez car lorsque vous acceptez cet échec, vous dîtes « oui » à la situation, vous dîtes « oui » à cet échec temporaire & naturellement, lorsque vous dîtes « oui » à une situation (et à une personne), votre esprit s’ouvre (qui peut être comparé à un terrain labouré prêt à recevoir des graines pour qu’elles fleurissent).

Quand vous vivez mal l’échec, vous êtes en colère, vous êtes aigri, vous ressentez de la haine, de la tristesse ou même de la honte. Vous rejetez naturellement cette situation, et à ce moment précis, votre esprit se ferme automatiquement. Vous dîtes « non » à la situation. Lorsque votre esprit est fermé, nous pouvons le comparer à un terrain goudronné où il est strictement impossible de planter des graines, et cela, malgré un environnement propice à la réussite (conditions de travail, situation familiale, sécurité financière…).

Comment est-il possible d’accepter un échec ? Ce sont mes expériences de sportif de haut-niveau qui prennent le relais à partir de ce moment (NB : gardien de but au football durant 13 ans).

J’ai accepté mon échec de carrière à partir du moment où j’ai pris conscience que tout les résultats que j’avais obtenus (réussites et échecs), toutes les prestations que j’avais réalisées étaient UNIQUEMENT grâce ou à cause de moi, de mon attitude mentale, de mon comportement. Lorsque j’ai effectué le bilan de ma carrière, je me suis aperçu que le dénominateur commun de cette carrière était une seule et même personne : Moi, Steve LEGALLE. Et quand ce déclic éclaire votre chemin, une toute nouvelle perspective d’évolution se dessine. Lorsque vous prenez conscience de ce dénominateur commun, il est très compliqué de rejeter la faute sur les autres ou sur l’environnement. Il existe deux réactions possibles quand vous vivez un échec : la 1ère est de rejeter la faute sur les autres, le contexte ou encore l’environnement. Et là, vous devenez une belle et vraie victime de la vie. Vous vous racontez à longueur de journée que : « Ce n’est pas de ma faute », « Je suis trop vieux », « Je suis trop petit », « Je n’ai pas de chance », « Personne ne veut m’aider », « C’est la crise économique », « Personne ne veut de moi ». Vous les connaissez ces belles excuses de victime !? La 2e possibilité (et la plus constructive) est celle de prendre l’entière responsabilité des conditions de votre vie ainsi que des résultats que vous obtenez.

La 2e étape pour rebondir après un échec est d’être honnête avec vous-même et d’avoir un regard objectif sur votre comportement et votre attitude mis en place pour subir cet échec. Pour cela, il est capital de ne pas juger ce qui vous arrive mais plutôt de porter votre attention sur des faits concrets, ce qui évitera d’être de mauvaise foi ! En effet, il est judicieux de porter votre attention sur des actions mesurables, donc modifiables. Tout ce qui n’est pas mesurable ne peut être changé. Lorsque vous jugez une situation (le jugement est une interprétation et l’interprétation n’est pas mesurable), vous perdez votre objectivité. Votre jugement est basé d’après vos expériences, vos croyances, votre vécu, ou encore d’après votre éducation et votre culture. Cela signifie que vous jugez avec vos « lunettes », avec vos filtres qui sont strictement personnels.

A partir du moment où vous acceptez votre échec et que vous portez un regard objectif sur celui-ci, cet échec se transforme en apprentis-Sage.

La 3e étape pour rebondir après un échec est de trouver une signification constructive à ce qui vous arrive en réalisant un feedback sur les 4 composantes de l’être humain : mental, technique, tactique, physique. Pour rappel, le facteur le plus important afin d’avoir accès à votre savoir-faire, votre stratégie ainsi que votre physique est votre mental. Sans utiliser consciemment cet aspect mental, vous agissez en pilote automatique et si votre programmation mentale est défaillante, l’échec vous tend les bras.

Il est donc judicieux de réaliser un feedback sur ces 4 aspects afin d’identifier la (ou les) difficulté(s) rencontrée(s). Cela peut paraître surprenant pour un non-sportif de haut-niveau, mais l’aspect physique peut être décisif lorsque vous rencontrez une difficulté ou un obstacle (voir « Réaliser un feedback).

Lorsque vous jetez un oeil sur votre passé, de la frustration peut apparaître car de nombreux regrets surgissent. Et les premières phrases qui viennent sont : « Si j’avais eu plus de chance », « Si j’avais eu plus confiance en moi », « Si j’avais réussi cet examen »… Toutes ces phrases peuvent nourrir de nombreux regrets quant à votre vécu. Cela est tout-à-fait légitime et compréhensible d’avoir certains regrets au vu d’un passé qui aurait pu être plus épanoui, notamment par la présence d’un savoir-faire fortement développé. Sauf que lorsque vous regardez votre passé, vous l’observez avec vos « lunettes » d’aujourd’hui (c’est-à-dire avec votre expérience actuelle, votre force actuelle, votre sagesse actuelle, votre confiance actuelle…). Cela signifie que ce que vous possédez aujourd’hui en termes d’expérience, vous ne le possédiez pas il y a 1 an, 5 ans, 10 ans ou encore 20 ans.

J’ai une phrase que je garde en tête tous les jours et qui m’aide dans ma vie de tous les jours : « Chaque personne agit en fonction de son degré de conscience le plus élevé. ». Quand j’ai entendu cette phrase pour la première fois, cela m’a fait un électrochoc. En effet, je reste persuadé que chacun donne le meilleur de lui-même en fonction de son niveau de conscience le plus élevé à l’instant présent. Mais que signifie « donner le meilleur de soi-même par rapport à son niveau de conscience » ? Cela signifie tout simplement que la personne est au maximum de son potentiel à l’instant présent en termes de motivation, de confiance, de comportement, d’attitude mentale… Même si cette personne peut encore grandir émotionnellement, à chaque fois qu’elle agit, elle le fait en fonction de son niveau de conscience le plus élevé. Donc si vous n’obtenez pas les résultats désirés, c’est que votre niveau de conscience n’est pas suffisamment développé pour réussir dans ce contexte spécifique.

Revenons à notre frustration ou notre haine lorsque nous regardons notre passé. Durant votre passé, vous agissiez au meilleur de vous-même en fonction de votre niveau de conscience. Et comme l’expérience élève votre niveau de conscience, vous analysez aujourd’hui votre passé avec votre degré de conscience actuelle. C’est à partir de ce moment précis que naissent de la colère, de la tristesse, de la frustration ou encore de la haine. Ce qui est important dans ces moments est de prendre conscience que votre niveau de conscience n’est pas le même entre celui d’hier et celui d’aujourd’hui.

Avez-vous 20 ans d’expérience ou avez-vous reproduis 20 fois la même année d’expérience ? Telle est la question. Echouer une première dans un contexte spécifique peut arriver. Mais échouer une deuxième fois dans ce même contexte signifie que vous avez pris la décision (certainement

Inconsciente) d’échouer. Car un même schéma mental et comportemental entrainera toujours un même résultat. Comme le disait Albert Einstein, « La folie de l’être humain est de se comporter de la même manière et d’attendre un résultat différent. ». Cela démontre qu’après chaque passage à l’action, il est déterminant de réaliser des feedbacks constructifs afin d’accélérer le processus d’apprentissage et surtout, de ne pas attendre 10 ans pour prendre conscience de son plein potentiel.

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Vous allez aimer échouer !